A la suite du stage auquel j’ai assisté le mois de mai dernier, je suis retournée monter aux écuries où je prends des cours en France. Et là à mon grand étonnement, j’ai réussi à partir au galop sans hésitation et une fois lancée à garder le cheval au galop pendant plusieurs tours de piste, ce qui ne m’étais je pense jamais arrivé.
D’habitude, mon cheval s’arrête à la première occasion et c’est à nouveau compliqué de repartir au galop. Pour y parvenir j’ai vraiment refait pas à pas tout ce que nous avions développé pendant le stage, j’ai commencé par parler à Uranium (c’est le cheval que je monte chaque fois) en arrivant et je lui ai raconté mon stage. Déjà à cet instant le contact était bien meilleur que d’habitude. Il était plus calme pendant que je le préparais car en général, il ne se laisse pas brosser des deux côtés, il ne donne pas ses pieds, etc. Cette fois, il me donnait ses pieds, se laissait faire.
J'inspire en pensant aux joies de l'équitation
Une fois à cheval j’ai pensé à respirer profondément en visualisant mon axe: j’inspire en pensant aux joies de l’équitation et j’expire en expulsant toutes les expériences négatives. Avant le départ au galop, j’ai fermé les yeux et essayé de visualiser le cheval au galop et moi en selle en équilibre sur lui. Au moment de galoper je me suis concentrée sur le ressenti et le plaisir de monter. Et il s’est lancé tout de suite : j’étais super contente. Après ça il est resté plus actif que d’habitude, c’était super agréable. Avant-hier j’y suis retournée et j’ai même eu du mal à l’empêcher de galoper quand on faisait des exercices au trot ! On dirait qu’il veut rattraper le temps perdu !
Le galop est venu plus naturellement
La fois suivante, le galop est venu plus naturellement, sans avoir besoin de refaire toutes les étapes de visualisation. J’ai essayé de me concentrer sur la respiration quand même ! En tous cas je suis ravie d’avoir fait ce stage. Je n’ai plus l’impression d’avoir peur au galop. Je suis la première étonnée d’un changement si rapide dans mon attitude et mon ressenti. Je suppose que la peur est là mais elle ne me paralyse plus. Je pense que je vais pouvoir progresser plus vite maintenant d’un point de vue technique. Pour l’instant je ne me pose pas de questions et je profite de mon nouveau plaisir à cheval.
Anne, Metz (FR)
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