Et retrouver le chemin de la véritable liberté
L’oppression, un thème que le cheval connaît bien puisque celui-ci, domestiqué depuis des millénaires, a sacrifié sa liberté pour vivre et évoluer à nos côtés ; lui à qui on met une selle, puis un cavalier sur le dos sans lui avoir ni même demandé son avis.

Et pourtant, à travers tous les temps le cheval nous montre la voie vers la liberté, à cultiver une conscience plus élargie, une relation plus profonde avec la nature ?
Passer du temps auprès des chevaux est guérisseur, car le mental n’a plus de prise.
Etre près d’un cheval, s’occuper d’un cheval nous permet de retrouver le mouvement, l’essence même de la vie.
Sur le dos du cheval ou à pied à côté de lui, nous retrouvons goût à l’essentiel, à ce qui nous porte et nous anime.
Et cela est personnel pour chacun d’entre nous.
Peu de mots peuvent décrire la sensation de « plénitude » que procure le contact avec le cheval.
Pour créer un véritable équilibre avec un cheval il n’est nullement question d’oppression. A cheval c’est – entre autres - le travail de la verticalité qui nous est proposé. Cette verticalité qui devient essentielle dans les moments que nous vivons ;
- Se libérer de l’emprise, qu’elle soit émotionnelle, mentale, sociale ou sociétale…
- Retrouver sa propre voix, sa propre voie
- Oser prendre sa place sans agresser l’autre
- Se déployer, s’affirmer sans écraser, sans menacer
- S’épanouir dans son groupe familial, social, créer des relations stimulantes, bienfaisantes, …
Retrouver la dimension de l’Etre en soi par le cheval qui ne manigance ni ne manipule.
Serait-ce une des raisons pour lesquelles il n’a de cesse de nous subjuguer si ce n’est de nous aider ?
« Le cheval est porteur de liberté.
Il nous a montré les constellations des étoiles, les formes des montagnes, nous a guidés à travers des pays sans loi et presque sans chemins.
Il nous a enseigné le courage pour effacer la peur que nous avions sur la piste.
Le cheval nous a démontré que nous ne voyagions pas pour être acclamés, mais pour découvrir le bonheur et la source sacrée de la vie ».
Cuchullaine O’Reilly, The Long Riders’ Guild
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